Déchets ménagers résiduels – Nos équipements

Le quai de transfert

Afin de centraliser le vidage des bennes de collecte, Valor3e a construit un quai de transfert. Situé au centre de la zone de collecte à Saint-Germain-sur-Moine, sur la commune de Sèvremoine, les camions de collecte des déchets ménagers sont désormais à 45 minutes maximales de leur lieu de vidage.

Les déchets arrivent de tout le territoire et sont vidés dans des remorques à fond mouvant alternatif (FMA). Ce transfert permet de réduire le nombre de camions sur la route. On divise par 15 en moyenne le nombre de camions nécessaires pour amener les déchets vers les sites de traitement. Ceci représente un vrai bénéfice environnemental en réduisant les transports.

Pour diminuer l’empreinte écologique du site, nous avons équipé la façade et le toit d’une centrale solaire photovoltaïque. La centaine de m² de panneaux permet de produire 80% des besoins électriques du site.

L’usine de tri-compostage

Depuis sa construction au début des années 2010, l’usine traite chaque année 20 000 tonnes de déchets ménagers résiduels.

A l’issu du process de traitement, les déchets ménagers permettent de produire du compost répondant à la norme AFNOR NFU-44051. Pour 20 000 tonnes entrantes, cela donne 2 484 tonnes de compost. 431 tonnes de métaux ferreux sont renvoyées vers les filières de recyclage. Et 12 141 tonnes sont enfouies. Le reste constitue des pertes liées au process de compostage (évaporation de l’eau).

Suivez pas à pas la visite du site de Bourgneuf-en-Mauges…
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     L’usine accueille les ordures ménagères collectées par les bennes et les gros porteurs venant du centre de transfert de Saint Germain sur Moine. Après un passage devant des bornes de détection de la radioactivité, les véhicules sont pesés à leur entrée et le seront de nouveau quand ils quitteront le site.

     Confinés dans le hall de déchargement et permettant ainsi de capter les odeurs, les camions vident leur chargement dans la fosse de réception de 400 m3.

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     Le grappin d’une capacité d’une tonne de déchets se déplace sur un pont roulant et permet d’alimenter une trémie. Celle-ci régule le flux qui est envoyé vers le tube de préfermentation.

     Le tube de préfermentation est une pièce maîtresse du système. Rempli à l’aide d’un poussoir, les ordures ménagères sont brassées pendant plus de 3 jours. Pendant cette période, sous l’action du brassage, les sacs s’ouvrent et l’élévation de la température permet de dissocier la partie fermentescible du reste. Une trappe coulissante régule la sortie.

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     Transportés par un convoyeur, les déchets sont débarrassés des métaux ferreux et aboutissent dans un Trommel. Ce cylindre percé de trous de 80 mm sépare la fraction compostable de plus petite taille, des refus.

     La partie compostable séjourne trois semaines dans les tunnels. La température dans les andains atteint plus de 55° permettant l’hygiénisation du produit. De l’air est insufflé dans le massif et aspiré par le dessus. Au moins un transfert dans un autre tunnel est effectué pour s’assurer d’une homogénéisation de la fermentation.

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     De nouveau trois semaines sont consacrées à la maturation. Le but est de faire descendre la température et d’assécher le produit. L’air est aspiré par les caniveaux positionnés sur la dalle béton.

     L’affinage final consiste à séparer à l’aide d’un crible à toiles et d’une table densimétrique les inertes et plastiques du compost.

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     Le compost produit est stocké dans un bâtiment. Validé par la norme NFU-44051, cet amendement organique est utilisé en agriculture.

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     L’air des bâtiments à l’exception de celui du hall de stockage est capté.
    L’air le plus odorant provenant des tunnels de fermentation est traité par un double lavage (environ 24 000 m3/h).

    Celui provenant des parties moins odorantes de l’usine est dirigé directement vers un laveur (environ 55 000 m3/h).

    Les 80 000 m3/h sont dirigés vers deux bio-filtres de 325 m2 chacun. L’air en traversant cette masse composée de bois déchiquetés de différentes tailles d’une hauteur de 2,20 mètres est désodorisé. Une cheminée équipée de ventilateurs rejette cet air épuré dans l’atmosphère.

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     Les lixiviats provenant de l’installation de stockage des déchets non dangereux sont stockés dans des lagunes étanches. Ils sont traités dans une station biologique, complétés par une étape d’ultrafiltration et de nanofiltration puis par un traitement par charbon actif.

    L’eau ainsi dépolluée est analysée avant son rejet dans le milieu naturel.

L’installation de stockage des déchets non dangereux

L’installation de stockage des déchets non dangereux est un outil complémentaire à l’usine de tri-compostage car elle accueille les refus de l’usine de tri-compostage.

Les déchets sont enfouis dans des alvéoles dont l’étanchéité est assurée par tout un dispositif mêlant des couches d’argile et des géomembranes.

En moyenne, 11 000 tonnes sont enfouies chaque année. A l’aide d’un engin les déchets qui sont apportés en vrac sont compactés pour limiter le risque d’envol. La fin d’exploitation est prévue pour la fin de 2018.

Les jus des déchets sont appelés des lixiviats et font l’objet d’un traitement particulier. Ils sont collectés au sein d’un réseau dans chaque alvéole et sont dirigés vers une station de traitement biologique. Avant rejet dans le milieu naturel toute une batterie de tests et d’analyses sont réalisées pour s’assurer de leur conformité.

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